Vous faites partie du personnel soignant en France (infirmiers, ostéopathes, diététiciennes) et vous vous demandez si exercer votre profession dans les DOM-TOM est une bonne alternative ?
Un style de vie où se mêlent un cadre de vie idyllique et un salaire confortable est-il une vraie opportunité à saisir ? C’est ce que nous allons tenter de voir ensemble dans cet article.
Le salaire d’un infirmier de la fonction publique dans les DOM-TOM
Pour les infirmiers travaillant dans la fonction publique par exemple, une hausse de salaire de 25% est proposée pour la Réunion, la Guadeloupe, la Guyane, et la Martinique. Vous avez aussi droit à des compléments de salaire qui s’élèvent à hauteur de 10 à 15 % en fonction du département ou du territoire d’outre-mer.
De plus, il faut aussi y ajouter une prime de déménagement, une aide au logement, une prime d'éloignement de 26 000 euros soit 10 mois de salaire pour deux ans de contrat.
Il est à ajouter que ceux qui exercent leur profession en libéral disposent de certains avantages tels que : une aide financière du gouvernement si l’exercice de la profession est fait dans une zone dite « sous-dotée », ainsi qu’une exonération de 2 ans de cotisations URSSAF, ainsi qu’une baisse des impôts à hauteur de 30 à 40 % (selon la région et jusqu’à une limite de 6.700€ maximum).
Les inconvénients d’exercer sa profession dans les DOM-TOM
A part le « mal du pays » et des plateaux charcut’ fromage, il n’y a pas tant d’inconvénients que cela.
Certes, il existe certaines maladies tropicales que l’on ne connaît pas en métropole, telles que le paludisme par exemple, on peut retrouver des cas de tuberculose, de galle, et de rougeole, qui sont des fléaux constants en ces terres. Enfin, bien que cela soit plus rare, il peut s’avérer compliquer de proposer des soins à certaines populations locales en raison de la barrière de la langue (le créole peut être difficile à comprendre par exemple …).
Les jours fériés pour un professionnel de santé dans les DOM-TOM
Si vous êtes muté en Guadeloupe en Martinique, à La Réunion, ou à Mayotte vous avez droit au jour de l'abolition de l'esclavage, pendant lequel vous ne travaillez pas, mais ce n'est pas tout…
Le jackpot des jours d'absence autorisés se trouve en Guadeloupe avec le lundi gras, le mardi gras, et le mercredi des cendres, le jeudi de la mi-carême, vendredi saint, et le jour des défunts.
Nuance à prendre en compte
Il est toutefois important de préciser que le coût de la vie n’est pas comparable à celui de la métropole. Il faut avant tout savoir consommer local, à moins de se retrouver à payer une barquette de fraises à 12€…
En Guadeloupe par exemple, le coût moyen de la vie et du logement est entre 10 et 15% plus cher qu’en métropole, et l’alimentaire coûte 38% en moyenne plus cher qu’en Métropole.
Après tout, les goûts et les couleurs ça se discute non ?
